Au-delà du cerveau

David Brooks, dans la page opinion du NY Times souscrit à l’idée que comprendre le cerveau ce n’est pas comprendre toute pensée, tout comportement.

Certains pensent le contraire :

ceux qui veulent faire croire qu’en prenant des images du cerveau (irm, etc.) on peut prédire quel produit sera acheté – le neuromarketing- si l’on ment ou pas ou pour qui on votera
les spécialistes et les théoriciens qui pensent que la psychologie peut se réduire au cerveau et que le jour ou on aura une vue plus précise des réactions en chaine des neurones on pourra expliquer et prédire tous les comportements

En gros, l’auteur défend la thèse que le cerveau n’est pas l’esprit ou la conscience :

La complexité des émotions, des prises de décisions est telle qu’une cartographie du cerveau aussi précise soit-elle, ne peut représenter avec une fidélité complète ce qui se passe dans notre esprit.

Le débat est loin d’être terminé. Le champ des neurosciences est scindé en deux : ceux qui croient que la matérialité des choses devrait permettre de comprendre de fond en comble notre fonctionnement intime et ceux qui, contemplatifs et méditants, croient, en ont l’intuition et en font parfois l’expérience, que les limites de l’esprit ou de la conscience ou capacité cognitive, ne peuvent être cernées.

Protégez-nous du « neurocentrisme » néologisme de Satel et Lillienfeld, que l’auteur définit comme la volonté de réduire l’indéterminisme de la vie et de la réduire à des catégories scientifiquement mesurables.

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